Petit article paru dans le Magazine "Art et Décoration" Juillet-Aout 2010.
ATELIER Céramiques ZEN
"Mêler la délicatesse de la porcelaine à l'aspect plus rustique du grès, rechercher les émaux pour obtenir des tons monochromes aux nuances subtiles de blancs ou de bleus pâles, alterner la création de pièces utilitaires à celle de pièces plus sculpturales. Voilà ce qu'aime Manon Escalle, une toute jeune céramiste champenoise. Les lignes de son travail au tour ou la plaque sont d'une telle pureté qu'elles évoquent, bien évidemment, la tradition japonaise. Ce qu'elle ne renie pas ! Elle avoue même préférer l'absence de décor pour ne mettre en valeur que le volume, le toucher, la matière. Voilà le secret de la "sérénité" de ses céramiques".
par Evelyne GRONIER.
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Article paru dans L'Union, journal local le 4 décembre 2009.
L'Art des Formes et la Chimie des Matières
"Au départ, le parcours d'études supérieures artistiques de Manon Escalle la conduit vers les arts du textile. Du textile aux arts de la table il n'y a qu'un pas : elle se tourne vers la céramique. En visite au musée Guimet, elle tombe en admiration devant les poteries chinoises de la dynastie Song, des formes élégantes et pures, des couleurs monochromes, blanches ou céladon, dont elle s'inspirera :
« Une qualité exceptionnelle dans la forme et la matière : l'harmonie parfaite ! »
Pourquoi la porcelaine ? « Pour sa noblesse, sa blancheur et sa transparence. »
Manon, en vraie coloriste, fabrique ses émaux : « Je recherche une texture, un toucher particulier ». Cuisine et chimie. Un art fait de patience et de temps : préparation de la pâte, tournage, séchage, cuisson, émaillage, seconde cuisson.
Son atelier à Gueux est aussi laboratoire : « Pour les émaux, il y a tout un travail de pesées, de calculs, de mélanges… c'est très proche de la cuisine la céramique ! ».
A contempler Manon, faisant naître d'une boule de pâte blanche une pièce aux volumes parfaits, on comprend son choix : un métier empreint de sérénité et de liberté.
par Françoise Lapère
Pourquoi la porcelaine ? « Pour sa noblesse, sa blancheur et sa transparence. »
Manon, en vraie coloriste, fabrique ses émaux : « Je recherche une texture, un toucher particulier ». Cuisine et chimie. Un art fait de patience et de temps : préparation de la pâte, tournage, séchage, cuisson, émaillage, seconde cuisson.
Son atelier à Gueux est aussi laboratoire : « Pour les émaux, il y a tout un travail de pesées, de calculs, de mélanges… c'est très proche de la cuisine la céramique ! ».
A contempler Manon, faisant naître d'une boule de pâte blanche une pièce aux volumes parfaits, on comprend son choix : un métier empreint de sérénité et de liberté.
par Françoise Lapère
